Le zemmourisme

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  Quoi qu’il advienne d’Éric Zemmour, il est d’ores et déjà entré dans l’histoire de France. Pour le meilleur pensent certains, le pire selon d’autres, pour l’Histoire dis-je quant à moi. Car dans la moitié d’une année, il y aura un avant et un après Zemmour. 

  A l’heure où j’écris, dimanche 24 octobre en fin d’après-midi, il n’est pas encore candidat, mais on voit mal pourquoi il ne le serait pas comme me le prédisent en baissant la voix des éditorialistes politiques dans les couloirs des chaines d’infos continues - je n’aurai pas la cruauté de dire qui, quand, ni où.

  Tant d’énergie dépensée pour récupérer des signatures, mobiliser des jeunes colleurs d’affiches annonçant qu’il le faut comme président, d’argent collecté, notamment via de gros emprunts, pour rencontrer des lecteurs, mobiliser des foules, sillonner la France, organiser des conférences en région, louer un quartier général de campagne, tant d’énergie, donc, pour annoncer in fine qu’il n’irait pas? Certains de nos éditorialistes politiques sont à la hauteur de l’époque : le réel n’a pour eux jamais lieu…

  Il y a deux Zemmour: l’un effectue des constats sur le réel tel qu’il est; l’autre apporte des solutions aux misères qu’il énonce.  Je souscris au premier, qui s’avère l’essentiel de la créature médiatique, pas au second qui, pour l’instant, et c’est normal, ça n’est pas encore l’heure, est sans programme et reste flou.

  Qui peut en effet estimer que tout va bien dans les banlieues, dans les écoles et l’université, à l’hôpital, dans la rue, dans les médias et la culture, dans la tête des gens et dans le pays tout entier? Quel demeuré peut bien dire qu’il n’existe pas de territoires perdus de la république? On dit qu’il en existerait plus de cinq cents dans tout le pays. Qu’on...

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