« Notre époque est celle de la métastase »
1) Quels sont les nouveaux fétiches et marchandises ?
Le fétiche, c'est le corps transfiguré en chose vendable ou louable ou jetable. C’est le corps vendu ou loué en gros ou dans le détail : utérus loué, enfants achetés et vendus avec contrat, sperme et ovules monnayés, organes détachés et vendus. C'est le corps objectivé, réifié, autrement dit transformé en chose, afin d'être marchandisé. Voilà le nouvel horizon du capitalisme qui avance à coup de Procréations Médicalement Assistées hors santé en péril, de Gestation pour Autrui présentées comme éthiques alors qu'elles sont marchandes, d'Interruption Médicale de Grossesse (IMG – et non IVG, interruption volontaire de grossesse, à laquelle j'adhère) qui envisage l'avortement jusqu'à neuf mois de grossesse pour des raisons psycho-sociales (en fait parce que les géniteurs abandonnent le projet d'un enfant réduit au seul statut de projet).
Le pire n'est pas que le libéralisme, qui achète, loue et vend tout, y trouve son compte, c'est son projet finalement, mais qu'une prétendue gauche prétendument progressiste en fasse son horizon politique nouveau et traite de penseur d'extrême-droite quiconque s'oppose à leur néofascisme rouge et vert  !
2) Comment l’Occident en est-il arrivé à commercialiser l’utérus, les embryons, les bébés, la vie humaine ?
C'est la fin de la gauche sociale-démocrate qui ne sait pas gouverner quand elle est au pouvoir ni inventer de nouvelles façons de gouverner (par exemple girondines et décentralisées, populaires et communalistes), quand le logiciel idéologique du XIX° siècle s'avère caduc, associée à la fin de la gauche marxiste (invalidée par l'échec planétaire du marxisme-léninisme inséparable du totalitarisme) qui a jeté la "gauche" dans les bras de l'idéologie wokiste américaine qui fournit une idéologie clé en main pour un capitalisme dit progressiste parce que sociétal. Le prolétaire et l'ouvrier ont été jetés aux poubelles de l'histoire par cette fausse gauche ayant adoubé les minorités...