"Sécuriser le pétrole"

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L’avantage avec Donald Trump c’est qu’il est primaire… Entre ce qu’il dit et ce qu’il pense, il n’y a pas l’ombre d’un papier à cigarettes. Or, ce qu’il pense c’est ce que concevrait un enfant ou un adulte pas fini... Car il peut penser plusieurs choses en même temps, ou bien tenir des propos contradictoires à la queue leu-leu sans s’en trouver le moins gêné du monde. C’est le blabla cher à l’enfant roi: "Moi je dis que, donc j’ai raison. Si je dis le contraire, j’ai raison aussi. Et le contraire encore? J’ai toujours raison"...


C’est ainsi qu’en juin dernier, le Donald peut  envoyer des avions bombarder le détroit d’Ormuz en Iran, puis les faire revenir s’étant soudainement souvenu que, dans les populations bombardées, il y avait aussi des enfants! Faut il en pleurer ou bien en rire? Qui peut croire une pareille sottise? Souscrire à de telles balivernes?

Cette fois-ci, il vend la peau de l’ours après l’avoir tué… Devant les caméras du monde entier, il arrive en chef de guerre triomphant annonçant qu’il a tué Al Baghdadi, le calife de l’Etat islamique. Dans sa conférence de presse, il ne peut s’empêcher de réactiver des logiques infantiles: lui qui commandite l’opération à des milliers de kilomètres et la suit sur un écran, probablement dans un bunker ("c’était comme dans un film" avoue-t-il niaisement…), il traite le calife de chien après avoir dit qu’il était mort en peureux, en pleutre, en trouillard qui, poursuivi par un chien, s’est lâchement enfui avec ses trois enfants au fond d’un souterrain avant de déclencher son gilet bourré d’explosifs. C’est la version donnée par Trump; il y aura probablement un film à gros budget pour en imposer définitivement le scénario sur le principe ayant déjà fait ses preuves, concernant le "6 juin 44",...

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