Les factures de Maastricht

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En vingt-quatre heures, devant plus de trente millions de français qui l’ont regardé, le président de la République a annoncé un nouveau confinement - le premier en mars, le deuxième sous forme de couvre-feu il y a une dizaine de jours, le troisième mercredi dernier sous forme de remake du premier; puis il s’est rendu à Nice à la faveur de l’un des trois attentats islamistes qui ont eu lieu dans cette même journée du jeudi 29 octobre - dans une église à Nice, au consulat français en Arabie saoudite et dans une rue de Lyon, on en a peu parlé. Trois dans la journée. Et l’on sait qu’en France, on enregistre cent vingt attaques au couteau par jour… 

A première vue, le confinement et les attentats semblent n’entretenir aucune relation. Mais, à y regarder de plus près, ils illustrent pourtant la même faillite de l’État français depuis la dissolution du pays dans l’Europe de Maastricht en 1992. Notre abandon de souveraineté nous empêche en effet d’avoir et une politique de santé autonome et une politique de sécurité autonome. C’est la même impéritie d’un État failli!

Premier dossier: le confinement.

L’idéologie mondialiste du chef de l’État, on s’en souvient, lui avait permis d’ironiser: "Le virus ignore les frontières", avait-il proclamé béatement, comme avec un mantra, le sourire aux lèvres! C’est le catéchisme de base des maastrichiens. Il se croyait malin en faisant le perroquet de ses maîtres. Ironisons sur son ironie: le virus ignorait tellement les frontières que, bien vite, il se mit à reconnaître celles de Schengen; puis, plus malin, il se mit également à reconnaître celles de la France avec les pays limitrophes. Enhardi, il fit même dans la dentelle et reconnut sans coup férir les frontières entre les régions françaises; puis, plus fort encore, entre les départements qui furent...

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