Service public et idéologie française

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Samedi 8 mai, Marie Drucker présente, dans une émission intitulée «Au bout de l’enquête. La fin du crime parfait?», un film de Virginie Selvetti. Il s’agit d’une enquête en deux volets sur l’affaire de Bruay-en-Artois.  

Virginie Selvetti, à qui l’on doit ces deux heures de télévision de propagande, est connue pour avoir publié un ouvrage intitulé Une année de crimes en France avec, en lieu et place habituelle du nom de l’auteur, ma mention «Jacques Pradel présente». On peut lire ceci sur le bandeau: «Les 625 meurtres commis en France en 2009 du 1° janvier au 31 décembre» - il me semble que «2009» aurait suffi, mais bon... Au pied de la couverture on apprend qu’elle a écrit ce livre avec deux autres personnes.

Deux mots pour qui ignorerait cette affaire: le 6 avril 1972, à Bruay-en-Artois, une ville du nord minier, une jeune fille de presque seize ans, Brigitte Dewaere, est retrouvée morte, abandonnée dans un terrain vague,  nue, le visage et le corps mutilés, non loin de la maison d’une commerçante divorcée, Monique Mayeur. Cette dernière avait pour amant un notaire catholique, Pierre Leroy, qui vivait seul chez sa mère et fréquentait parfois des prostituées dont le film nous dit qu’elles témoignaient qu’il avait un certain goût pour le sadomasochisme sans préciser qu’elles ont ensuite avoué avoir menti.  

Henri Pascal, le juge d’instruction parle beaucoup aux journalistes et communique à partir de rien de bien solide. Il invoque son intime conviction et parle d’un «faisceau de présomptions graves et concordante» sans jamais être capable de prouver quoi que ce soit. Avant même que le procès n’ait eu lieu ou que l’instruction soit terminée, ce juge de gauche nourrit copieusement la meute des journalistes avec un discours idéologique : ce bavard qui ne sait plus s’arrêter dès qu’il commence à...

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