SAAL TRES SAAL

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La dénommée Agnès Saal, une énarque apparatchik de la République nommée aux grands postes d'État, s'est trouvée directrice générale du Centre Pompidou, puis présidente de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Pour n'avoir fait que son travail, elle a été élevée au grade de commandeur des Arts et Lettres, puis à celui d'officier de l'Ordre national du mérite, mais également à celui d’officier de la Légion d'honneur: c'est beaucoup de médailles pour de si petits champs d'honneur...

Or, ses états de service sont bien connus: elle a plus défrayé la chronique des faits divers que celle du Centre Pompidou ou de l'INA où elle n'a laissé aucune trace de son passage sur le terrain culturel. En revanche, elle a laissé d'autres traces dont quiconque les abandonne derrière lui, sinon sous lui, préfère qu'elles ne soient pas portées à la connaissance du public!

La dame s'est en effet faite connaître pour des factures de taxi mirifiques: des dizaines de milliers d'euros de frais. C'était trop pour une seule femme. D'autant qu'au regard des dites factures, on constatait qu'elle avait un talent fou pour l'ubiquité, puisqu’elle était capable de se trouver dans deux taxis différents en même temps! C'est du Houdini, ou je n'y comprends rien...

Quand on a découvert que, directrice de l'INA, elle dépensait autant de frais de taxi pour un régiment à elle seule, son grade d'officier de la Légion d'honneur s'est trouvé annulé. Ce qui semblait vouloir dire que, s'étant déshonorée, cette dame ne pouvait plus se prévaloir d'un grade de la Légion d'honneur. Rien que de très normal...

Mais ce qui me parait anormal, étrange, bizarre, c'est que, en même temps comme dirait l'Autre, la même dame a pu conserver celui de chevalier!  Est-ce à dire qu'il y a des degrés dans le déshonneur et que certains déshonneurs peuvent...

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