LE VIRUS RECONNAIT (ENFIN) LES FRONTIÈRES!

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«N’en déplaise à certains, le virus ne connaît pas ces limites administratives»

Emmanuel Macron, Sommet franco-italien de Naples, le 27 février 2020

Pendant la pandémie, la politique continue! Et comment… On pourrait même proposer une lecture essentiellement politique de cet événement. Car c’est bien l’idéologie d’Emmanuel Macron, mais sûrement pas l’intelligence ou le bon sens, sinon le sens commun, voire même un sain usage de la raison, qui l’ont guidé dans les premières décisions ayant conduit le pays dans l’état où il se trouve.


Car, comment comprendre qu’il ait donné l’ordre d’affréter des avions pour aller chercher sur place les expatriés français dans une Chine ravagée par le virus? Qu’il ait ensuite envoyé les militaires à l’origine de ce rapatriement en permission et non pas en quarantaine – à laquelle étaient contraints les arrivants? Qu’il ait pendant des semaines laissé atterrir chaque jour en France une vingtaine d’avions gros porteurs venant de Chine, autrement dit des milliers de personnes lâchées dans la nature, sans qu’aucun contrôle ne soit fait dès leurs premiers pas sur le sol français? Qu’il ait annoncé que les écoles, bien sûr, ne seraient pas fermées? Que le masque n’avait aucune espèce d’utilité ni pour protéger ni pour se protéger? Qu’il ait pu, avec tambours et trompettes, le 6 mars, aller au théâtre voir son frotte-manche François Berléand et affirmer: «La vie continue. Il n’y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie», avant de décréter un confinement radical dix jours plus tard? On a su ensuite qu’il n’est pas allé voir une pièce du grand répertoire mais Par le bout du nez qui, ai-je lu, met en scène un psychiatre et un président de la République victime d’affreuses démangeaisons du nez juste avant son discours d’installation – où...

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