"LE PEUPLE QUI SOUFFRE, MAIS QU’IL EST CON", Jean Quatremer, "journaliste" à Libération
:max_bytes(500000)/michelonfray/2018/11/pour-jean-quatremer-emmanuel-macron-est-le-president-dont-les-instances-de-bruxelles-revaient.jpg)
Le mot d’ordre du libéralisme tellement désireux que le marché, donc l’argent, fasse la loi partout, c’est vraiment: "fort avec les faibles et faible avec les forts"! Emmanuel Macron et les siens nous en fournissent la preuve à jet continu, mais plus particulièrement ces derniers jours dès qu’ils s’expriment sur les gilets jaunes. On voit en effet s’agiter sur leurs chaises les journalistes et la classe politique, les éditocrates et les "politologues", les "sémiologues" de La Chaîne parlementaire (financée par l’argent public…) et les collaborateurs de Libération (financé par l’argent public…), les syndicalistes et les élus qui siègent à Paris, faire sous eux.
Un certain Jean Quatremer, délégué à la propagande de l’Empire maastrichien à Libération, a en effet clairement révélé sur son compte twitter ce qu’était la ligne de son journal: le 9 novembre, ce monsieur, qui est le correspondant Europe pour Libé, écrit en effet: "Le peuple qui souffre, mais qu’il est con". Le 10 novembre, toujours du même, concernant les gilets jaunes: "Je confirme qu’il s’agit d’un mouvement de beaufs -j’ajoute poujadiste et largement d’extrême droite- au vu de la violence des réactions et du niveau de la "pensée" des gilets jaunes (après les bonnets rouges: c’est curieux ce goût pour les attributs ridicules)." Puis : "Ce mouvement de beaufs me sort par les oreilles. Et les télés qui en rajoutent et en rajoutent." Le 12 novembre, du même: "Le 17 novembre, c’est une journée magique: tous les beaufs vont être facile à reconnaître grâce à leur gilet jaune!" On comprend que ce "journaliste", qui n’aurait pas de salaire si l’argent du contribuable, y compris les beaufs qui paient leurs taxes, dont celle de l’essence, ne servait pas à remplir sa fiche de paie ([1]), aimerait, comme Saint-Just, que ce peuple n’ait qu’une seule tête afin de la lui faire sauter dans...