DES NOUVELLES DE RADIO-PARIS
Je ne sais où en est le journalisme français dans le classement international mais, avec l’épidémie de coronavirus, il me semble qu’il doit maintenant bientôt faire jeu égal avec celui de la Corée du nord…
Reporter sans frontière a donné un classement mondial de la liberté de la presse en 2019: la France était déjà trente-deuxième et l’on trouvait, avant elle, hors pays européens, la Jamaïque (8ème), le Costa-Rica (10 ème), l’Uruguay (19 ème), le Surinam (20 ème), Samoa (22 ème), la Namibie (23 ème), le Cap-Vert (25 ème), le Ghana ( 27 ème) et, juste avant, l’Afrique du sud (32 ème). C’est dire l’état de la démocratie française!
Le récent discours du président de la République a été vu par trente sept millions de téléspectateurs. Chacun aura pu mesurer l’indigence d’une prise de parole de presque une demi-heure dans laquelle l’information majeure était que le confinement, si les citoyens ont d’ici là été sages et soumis, et non si le gouvernement s’est montré intelligent et performant, pourrait être levé le 11 mai. En dehors de cela, du vent, de la bise, du zéphyr, de l’aquilon, de l’autan, du mistral, comme il en soufflait sur les tréteaux du théâtre scolaire de madame Trogneux. Mais, pitoyable jusqu’au bout, ce vent était même un faux fabriqué par les ventilateurs de communicants. Tiens d’ailleurs, puisque je parle de ventilateurs communicationnels, où est donc passée Sibeth Ndiaye depuis sa sortie sur les profs qui ne fichent rien depuis qu’ils sont confinés et feraient mieux d’aller ramasser les gariguettes chez les maraîchers?
J’ai regardé le monologue présidentiel sur BFMTV. Mais comme il n’y avait rien à dire sur ce qu’il a feint de dire, je me suis dit que le plus intéressant serait de me demander comment les journalistes présents sur le...